Jean Cyrille BADO

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ans d'Experiences

Dans les bottes d’un Audacieux !

Sourire au coin du visage, gestes toujours à propos et fondés sur le sens très élevé de la responsabilité et de l’amour du prochain, Jean Cyrille Bado incarne le nec plus ultra du don de soi. Porte-étendard du «Rêve burkinabè», les rêves pleins de vie d’une jeunesse à la poursuite de son bonheur, l’homme motive plus d’un. Jean Cyrille BADO fait même mieux : il inspire, il impacte. Pour lui, c’est un sacerdoce. Le combat d’une vie auquel il se dédie corps et âme. Mais avant d’être cet orateur à la grinta captivante qui sillonne les conférences et les plateaux de partage d’expérience qu’il illumine d’ailleurs, c’était un « petit gars » que la vie a pris le malin plaisir à mettre à terre. C’était le « petit Jean Cyrille ». Entre les milliers de kilomètres qui séparaient, autrefois, ses rêves de son idéal de vie, l’homme a trimé du matin au soir pour devenir celui qu’il est aujourd’hui : une référence, une personnalité respectable. Son secret ? Le sourire de sa mère reste sa plus grande joie, le courage de son père a blindé son endurance.

Cependant, du rêve à la réalité, il y a tout un pan d’une vie qui se joue. Une trame bien huilée à tort ou à raison dont on ignore parfois la trame et l’issue. Peu importe, dira-t-on. Il était une fois Jean Cyrille BADO, un entrepreneur qui a réussi au forceps à donner naissance à plusieurs entreprises et qui est en passe de bâtir un empire avec le temps.

A la tête du groupe Armonik Vizion dont le dernier né est Brand Performer, en 2021, Jean Cyrille BADO revient de loin. L’enfant né au cœur des plantations de palmier à huile d’Ehania, là-bas à l’Est de la Côte d’Ivoire, a eu un parcours parsemé d’embûches et a dû relever sans cesse des challenges sur son chemin.

Au départ, il se cherchait une voie où il serait épanoui. Il a pris le chemin de l’Université de Ouagadougou, appris les lettres modernes et étudié l’anglais. Mais à l’arrivée, il est devenu Brand Performer, entrepreneur social et culturel de talent, formateur, conférencier, motivateur, consultant en promotion du Genre et surtout patron d’Armonik Vizion (Avi Group), une société née en 2010 et spécialisée dans le conseil et la création de solutions de visibilité. Son ascension a été marquée par un lot de difficultés sans précédent.

En effet, l’étudiant marchait une dizaine de kilomètres chaque jour pour se rendre aux cours. La tête pleine de rêves, mais le ventre vide, il se heurtera à des difficultés de toutes sortes que seule sa résilience permettra de surmonter. Sauf qu’en dépit de sa bonne foi et de sa volonté d’aller jusqu’au bout de son cursus universitaire, il devra faire impérativement le pari d’un choix risqué. Jean Cyrille Bado quitte l’Université de Ouagadougou sans avoir terminé son cursus. Sa vie prend un virage à 180 degrés. Dans le même temps, il est informé par sa famille restée en Côte d’Ivoire que sa mère souffre d’un diabète en phase très avancée. Les jours de sa maman sont comptés. Que pouvait-il faire sans argent, lui des aînés d’une fratrie de huit (08) enfants pour aider sa mère à guérir ? Il rêve d’une autre vie pour ses proches et lui. Jean Cyrille est bien convaincu que son salut se trouve ailleurs. C’est pourquoi il décide de se recentrer sur lui-même. Il entre en lui, il s’interroge sur ses envies, ses valeurs profondes et le chemin qui lui conviendrait le mieux. Grâce à cet exercice très délicat, le jeune Bado comprendra assez tôt ce que beaucoup de personnes ont du mal à comprendre : identifier son potentiel, développer son potentiel et rentabiliser son potentiel. Il aimerait dessiner des croquis. Il adorait les dessins. Son choix était fait : désormais, il sera graphiste. Que faire sans diplôme dans ce domaine ? Comment réussir dans un secteur d’activité pour lequel on n’a pas été formé ? Sera-t-il accepté en tant que graphiste, maquettiste ou encore directeur artistique par une entreprise ?

Néanmoins, pour Jean Cyrille BADO, la question du rejet de la société ne se posait pas. Il restait « focus » sur ce qu’il voulait pour sa vie. Dès lors, il se résout, toutefois, à se former pour être le meilleur de tous. Il dévore les tutoriels en art graphique sur YouTube, exécute des travaux non rémunérés dans des agences et se plonge dans la lecture. Il fera surtout ses classes auprès de l’agence Signature de Christian Traoré qui lui donnera sa première chance. Assistant- graphiste au sein de cette structure, il passe professionnel au bout de deux ans. Le néo-graphiste intègre une agence conseil en communication sous la casquette de directeur artistique. Mais avant d’être promu à ce poste important, il aurait eu du mal à assurer sa pitance quotidienne n’eût été la générosité d’une dame qui lui a été d’un rand soutien : madame Jeanne Bado. Les choses se mettaient en place. Sa carrière était lancée. Il nourrissait de grands projets pour sa famille. Il tenait à rendre papa et maman fiers de lui. Il souhaitait servir de modèle à ses cadets. Au moment où tout semblait bien se dérouler, quelque chose de tragique allait se passer.

Le 08 octobre 2009, au gré des surprises de la vie, la nouvelle tomba comme un couperet : Monique BADO, la mère de Jean Cyrille, venait de rendre l’âme, emportée par le diabète, après avoir lutté de toutes ses forces contre cette maladie. Oui maman Monique BADO, la brave, la courageuse, la belle, la sage, le grand baobab du milieu de la cour (…) s’en était allée. Et son rêve pour sa maman, c’était donc fini ? Oui, maman Monique avait tiré sa révérence avec fierté et dignité. Celles dévolues aux femmes d’honneur et de bonheur. Jean Cyrille a pleuré toutes les larmes de son corps, mais elles n’ont pas ramené sa mère. Quelques mois plus tard, comme si cela ne suffisait pas, l’entreprise dans laquelle il travaillait décide de fermer ses portes pour mauvaise gestion. Il est dorénavant au chômage. Retour au point de départ, en principe. Mais c’est sans compter sur l’audace de Jean Cyrille Bado. Il tiendra tête encore une fois au destin, prend son destin en main, casse les codes et conçoit son projet de vie en toute harmonie : ArmonikVizion SARL voit le jour en 2010. Avec peu, il rêve grand et débute sa randonnée entrepreneuriale avec ses idées et un vieil ordinateur pour lequel il a emprunté l’unité centrale auprès de son ami Souleymane Yanogo. Rien ne l’effraie. La structure du désormais jeune patron d’entreprise Jean Cyrille BADO reste dans le canevas de la création artistique. Il bosse jour et nuit comme un « fou », connaîtra des déconvenues, se réinvente avant de s’imposer comme une référence certaine du domaine. Il diversifie, toutefois, ses activités et s’inscrit aussi dans l’événementiel.

En 2015, Jean Cyrille Bado lance le concept du Week-end spécial des mères en hommage à sa mère défunte mais aussi et surtout pour Magnifier, Célébrer et Honorer toutes les mères du monde. Puis en 2017, il démarre la première édition du Forum Africain des Femmes Leaders (FAFEL). Une initiative qui a pour vision ultime d’être là première plateforme panafricaine de valorisation et de promotion du leadership féminin. Après des couacs et des problèmes inimaginables, on l’a dit « fini ». Sauf que Cyrille Bado est solide comme un roc. Il a serré la ceinture, tiré les leçons de ses erreurs et rebondi de plus bel. A titre d’illustration, en 2020, le FAFEL s’est tenu à Abidjan et a réuni des personnalités de premier rang dont Son Excellence Madame Catherine Samba Panza, ex-Présidente de la République Centrafricaine et a aussi vu la participation de madame Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire en l’occurrence. L’audace du jeune Cyrille a payé. Verront par la suite le jour le programme MotivAction Academy qui incitent les populations à croire en elles et à oser. Tant bien que mal, mais avec brio, il a permis à ces événements de se concrétiser et d’aider des milliers de gens à se faire une place au soleil. Poursuivant dans sa dynamique d’innover et grâce à son expertise avérée en corporate branding et en personal branding, il brille dans le ciel de l’excellence avec Brand Performer. Inédit, Brand Performer a pour but d’accompagner les personnes physiques et les personnes morales (entreprises, institutions, …) à bâtir leur image de marque et à maîtriser leur réputation. Brillant et compétent, mister Bado explore tous les canaux les plus pointus et passe de la communication d’entreprise à la communication institutionnelle.

Reconnu à juste titre pour ses actions en faveur de la femme, Jean Cyrille Bado a été primé: HeForShe reçu à Lomé (Togo), en février 2019, à l’occasion de la Grande Rencontre des Femmes Camerounaises et du Monde (GREFCMd), et un autre trophée en juillet de la même année lors du Sommet International des Femmes Leaders d’Afrique et d’Ailleurs Inspirantes (SIFLAAI) à Libreville. Engagé à servir la communauté à travers son militantisme dans plusieurs organisations nationales et internationales, il milite au sein de la Jeune Chambre  Internationale du Burkina Faso où il fut VPAI, VPDCS, fait partie du comité des lecteurs de la Paroisse Notre Dame des Apôtres  de la Pâte d’Oie, de l’Association des volontaires pour l’amélioration des conditions de vie des enfants (VOLACE), du  CICCA (Cercle d’Initiatives Citoyennes pour le Challenge et le Changement en Afrique) dont il assure le poste de responsable communication et organisation, du Réseau des Femmes d’Afrique francophone pour le suivi des ODD (RFAF/ODD) en qualité de responsable communication également.

Figure de proue du secteur de la communication,  du marketing et de la publicité, il est impliqué dans les plus grands évènements aussi bien au Burkina, qu’à l’international. Depuis Août 2020, il est Expert-Associé à la Chaire Unesco, Eau Femmes et Pouvoir de Décisions Côte d’Ivoire, en charge de la Communication. A ce titre il coordonne la Campagne Créa-Paix, portée par la Titulaire de la CUEFPOD, Madame la Ministre Euphrasie Kouassi Yao, dont la mission est de Promouvoir la Paix.

Jean Cyrille BADO est un grand rêveur. Ces rêveurs audacieux et courageux qui changent l’histoire en leur imprimant une saveur magnifique. Son chemin a été tortueux et périlleux. C’est vrai. Néanmoins, une chose est sûre et certaine aujourd’hui : il n’est plus là où il était hier. Dans son dernier retranchement, il s’en remet à Dieu, à son père avec qui il est très proche, à ses petit-frères et sœurs. Il pense à maman Monique avec en prime l’ultime conviction qu’elle est fière de lui de là où elle se trouve.

La roue de la vie a tourné pour l’autodidacte qui porte désormais le costume d’expert chevronné. Audacieux au plus haut point et poussé par un idéal de vie auquel il croit dur comme fer, Jean Cyrille BADO innove et brise les barrières des limites. Il ne se fixe pas de limite. La liste de ses œuvres est à la fois longue, édifiante et bien fournie.

Jean Cyrille tire son énergie débordante à l’ombre de son épouse vertueuse qui a fait de lui le père de deux magnifiques enfants : un garçon et une fille qu’il entend éduquer sous le prisme de l’égalité des chances, valeur chère à son cœur. A ses yeux, il demeure convaincu d’un fait : l’impossible n’existe que si on n’a pas le courage d’aller à la conquête de ce qu’on veut. Pas de potion magique pour y arriver. Une vision claire, un plan bien défini, de la volonté, du courage et de la patience, et le tour est joué. Tel un architecte du possible, il continue de travailler d’arrache-pied. Sans répit et toujours avec un brin d’audace. Jean Cyrille Bado sait qu’il porte sur ses épaules sa destinée, et il est convaincu qu’il y arrivera. Petit à petit, mais sûrement.