Apolline Traoré, l’Amazone du cinéma Africain!

Il était une fois en plein cœur des terres brûlantes du Sahel, là où les murmures du vent portent les rêves des femmes oubliées, naquit Apolline Traoré. Elle grandit sous les ailes bienveillantes d’un père diplomate, voyageant à travers le monde, façonnant ainsi son regard sur la diversité des âmes humaines.

À dix-sept ans, les voies du destin la conduisirent aux États-Unis, terre d’opportunités et de défis. À l’Emerson College de Boston, elle forgea sa passion pour l’art et la communication, une semence qui germerait en une carrière cinématographique exceptionnelle.

Le regard d’Apolline était celui d’une amazone, guerrière des temps modernes à l’esprit déterminé à magnifier et célébrer la femme africaine, pilier de l’essor du continent. Dans les dédales du cinéma, elle s’érigea en messagère des âmes meurtries, portant leur histoire, leur douleur, leur résilience sur l’écran argenté.

Des courts métrages poignants aux longues mises en scène empreintes d’humanité, chaque œuvre d’Apolline Traoré est un hommage vibrant à la force des femmes. « Sous la clarté de la lune », « Moi Zaphira », « Frontières », chacune était une épopée, un cri du cœur pour l’injustice endurée, une ode à la persévérance.

En 2019, son opus magnum, « Sira », éclata tel un astre flamboyant. Ce film était bien plus qu’une œuvre, c’était un hymne à la vie, une déclaration d’amour à la femme africaine. Sira, l’héroïne, incarna la résistance et la rédemption, transcendant la douleur pour devenir le phénix qui renaît de ses cendres.

Les lauriers pleuvent sur Apolline. Des récompenses aux quatre coins du globe, des festivals prestigieux aux tapis rouges éclatants, son nom résonne comme un écho d’espoir pour toutes les femmes opprimées. Le Prix Micheline Vaillancourt, le Prix Pan African Film Festival, autant de témoignages de reconnaissance pour sa mission inspirée.

Puis vint l’apothéose, les African Movie Academy Awards de 2023. Deux prix majeurs, Meilleure Réalisatrice et Meilleure Son, écrivent l’histoire. Apolline Traoré grave son nom en lettres d’or dans les annales, devenant la première femme à recevoir le prix du Meilleur Réalisateur en dix-neuf ans d’existence.

Toujours en 2023, le firmament s’éclaira d’une lumière nouvelle. « Sira » nommé aux Oscars, un honneur inégalé après trente-quatre ans d’absence du Burkina Faso dans ce temple du cinéma mondial. Apolline, telle une alchimiste, continue de transformer la douleur en or, les larmes en éclats d’étoiles.

Dans les ruelles de New York, au UrbanWorld Film Festival, et sur les canaux d’Amsterdam, Apolline Traoré s’élève encore, récoltant les fruits de son amour pour l’art. Le Grand Prix World Cinema Exchange Award de 2023 est le couronnement de cette quête, un hommage à une vie consacrée à magnifier la femme africaine.

Aujourd’hui, Apolline Traoré brille comme un phare, guide des âmes en quête de lumière. Son histoire est celle d’une lionne qui rugi contre l’injustice, d’une artiste qui fait de l’écran un miroir de l’âme africaine. Son nom comme celle des amazones guerrières de jadis, résonne et restera gravé dans les mémoires de l’humanité comme des étoiles éternelles, rappel perpétuel de la force des femmes, de leur amour inextinguible, de résilience inébranlable, en un mot comme en mille : de leur contribution indubitable à la co-construction de notre humanité dont elles portent à jamais les stigmates indélébiles. 

Jean Cyrille BADO
Votre Brand Performer
#ArchitecteDuPossible
#MarchandEspoir
#resilience 

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